Tout savoir sur les grues
La grue, symbole de l'engin de chantier par excellence, se retrouve sur plusieurs modèles suivant les besoins.
Nous avons tout d'abord la "
grue routière ", de 25 à 500 tonnes, qui peut se déplacer sur de longues distances. Il s'agit dans tous les cas d'un convoi exceptionnel. De plus, le terrain doit être stable.
Le code de la route impose que la répartition des charges ne doit pas excéder 13 tonnes par essieu, ainsi, il arrive que des grues puissantes aient beaucoup de roues.
Il existe aussi des " grues mobiles ", qui sont strictement sur le même principe, mais de plus petite taille.
Il s'agit de grues de servitude, de 80 tonnes au maximum. Les " grues sur chenilles ", souvent immenses (jusqu'à 1000 tonnes !) sont des engins inusables, d'une très grande résistance au temps. Un tel engin peut être utilisé durant 30 ans et plus.
C'est l'outil des grands chantiers de longue durée, notamment des chantiers portuaires.
L'image classique de la grue "
standard " est la grue à flèche, à tour. On doit la monter, en plusieurs étapes.
Principe du montage :
Phase 1 :
On délivre sur le chantier la base de la grue sur l'emplacement :
Phase 2 :
Avec la grue de servitude, on met en place la flèche et la contre flèche :
Phase 3 :
On monte progressivement la grue en rajoutant des étages, grâce à un agencement télescopique.
Pour 8 étages, il faudra 3 jours. Beaucoup de temps ! Une bonne implantation de chantier est avant tout une optimisation de la grue pour la démonter et la monter le moins de fois possible (1 fois étant l'idéal).
Ces grues peuvent travailler 6 mois. (alimentation électrique).
Pour les plus petits chantiers, on utilise des grues automontables.
Ces grues sont très pratiques, parce qu'elles sont opérationnelles après 1 demi journée de montage (en théorie).
Toutefois, ces grues sont de faible capacité.
Les risques
Il existe un problème important de grue : le renversement. Cela cause des accidents très graves.
Pour éviter il faut étudier et prévenir les sources principales qui sont :
- Le terrain : faire une étude de sol
- Le vent : bien considérer l'effet de
site : le vent peut s'engouffrer entre des bâtiments selon la disposition qui entoure le chantier et créer des rafales supérieures aux vitesses de vent prévues.
Il faut faire une enquête préalable à la météo. Il existe également un système de prévention
ATMOFLASH qui alerte sur les risques.
Il y aussi des anémomètres sur les grues. Il y a plusieurs seuils d'alerte :
- Le premier seuil : (40km/h) Attention ! On diminue la surface des objets transportés.
- Le seuil d'arrêt complet : 72 km/h : on arrête tout et on met la grue en girouette.